Les risques psychosociaux (RPS) : évaluer et prévenir

Au regard de la réglementation, les risques psychosociaux (RPS) doivent être pris en compte au même titre que les autres risques professionnels (Code du travail, Article L 4121-1).

Il faut les évaluer et planifier des mesures de prévention adaptées en donnant la priorité aux mesures collectives qui doivent être centrées sur le travail et son organisation.

Les RPS prennent en compte toutes les situations de travail où sont présents :

  • Du stress
  • Un épuisement professionnel « Burnout  » : c’est le niveau supérieur d’une situation de stress prolongée. Il est fréquemment la conséquence d’un investissement personnel et affectif important dans son activité professionnelle. L’épuisement professionnel peut se manifester de la manière suivante : désintérêt pour le contenu de son travail, épuisement physique, mental, émotionnel ou encore dépréciation de ses propres résultats
  • Des violences externes (insultes, menaces, agressions exercées dans le cadre du travail par des personnes extérieures à l’entreprise)
  • Des violences internes (conflits exacerbés à l’intérieur de l’entreprise, harcèlement moral ou sexuel)
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Ces risques peuvent être induits par l’activité elle-même ou générés par l’organisation du travail et les relations de travail.

L’exposition à ces situations de travail peut avoir des conséquences sur la santé des salariés : maladies cardio-vasculaires, troubles musculosquelettiques, troubles du sommeil, troubles de l’alimentation, troubles anxiodépressifs, épuisement professionnel voire suicide.

Les RPS doivent figurer dans votre Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels (DUERP).


Pour en savoir plus, nous vous invitons à télécharger les fiches élaborées par la Carsat Nouvelle Aquitaine :

  1. Employeur, j’agis en prévention des RPS
  2. Employeur, j’agis après un évènement grave survenu dans mon entreprise (Agression verbale ou physique venue de l’extérieur ou entre salariés. Dégradations matérielles volontaires, plainte de harcèlement d’un salarié ou tentative de suicide…)
  3. Salarié(e), j’estime être victime de stress, violence ou harcèlement
  4. Salarié(e), j’ai connaissance d’un problème de stress, violence ou harcèlement
  5. Salarié(e), j’ai été témoin d’un acte grave (agression, tentative de suicide,…)